Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique
Echo à Lutin Toujours peur des yeux qui ne voient pas dont le puits ne sait plus la douceur de son eau peur des mains flottant sur les marais d' indifférence lentement céladon peur du silence inchoisi qui suggère la faute d'exister
Sous les bois la lumière est en lames aux traversées des branches Chemin tiède c'est l'heure où tout revient du bruit Roux le parfum des biches nous les herbes hautes un chagrin dort Vert l'étang ses êtres contenus en tombereaux d'hier Noire entourée...
Bornes de mon chemin c’est à l’encre du « seule » que désormais j’écris le temps qui vous sépare les cailloux me diront, et le blé et les meules et les ruisseaux de vent dont le moulin s’empare les cailloux me diront où se trouve demain
Du bout des doigts quand vient le soir je m'en vais au jardin caresser les rondeurs des feuilles et des fleurs D'où leur vient leur couleur la force de leur tige mordant la terre et l’eau ? Peut-être est-il un lieu où mûrit en silence le vert de la lumière...
C'est étrange la pluie Parfois on n'en voit plus le côté héroïque Il faudrait être enfant tout près des sources de soi C'est étrange la pluie c'est gris c'est bleu c'est pris dans les bourrasques sentimentales courber alors le dos Un bruit se dépouille...
Dès l'aube nous sentions le poids sans ombre d'un jour à crainte du soir Peut-être cet orage était -il pur à quelqu'un? Le ciel métal en preuve sur les tuiles essayait la lumière Fournaise du gris
Comme elle est douce la douleur du corps quand la franchise du labeur le rend aussi souple que pierre Les gestes de lenteur arrachés aux raisons en fleurs laissent dans la mémoire étonnement de fer La main s'enroule à un plaisir qui lui rend la monnaie...
Les musulmans en tant qu 'individus peuvent être modérés, mais l' islam en tant que religion n est pas modéré. Magdi Cristiano Allam
Mon été est une auberge rempli à déborder sous l'incendie du ciel Hier alors que se taisait la grive une brise est tombée ivre du chêne où nous étions assis Un petit lait du soir sur nos yeux trop rougis Respirer par instants est lourd comme une terr...
Il faudra donc marcher ce chemin qui jamais ne pause jusqu'à son propre étouffement Est-il un lieu même lointain qui me rêve eau joyeuse et me lance une pierre? Être l'eau sans pensées qui fait des ronds de rien puis s'endort et s'apaise
Que simples soient les paroles qu'elles ne rident plus le verger de nos mains Que leur envol sème claires au ciel des prières sans mort avec pour seule église nos voix de pardonner
Ils se trompent ceux qui accrochent au ciel leurs racines comme autant de lances hargneuses Les nuages se moquent des dieux et les dieux des nuages et des hommes C'est dans la glaise que l'on doit planter ses origines si l'on veut en cueillir les fru...
Pourquoi chercher si loin une clarté une espérance ? Elle est déjà dans notre main à défaut de la voir caressons la
Comme cette buse vaincue par quelques corneilles saurions-nous dans la défaite gravir ce tant de ciel et nous jucher plus haut que la geste cruelle? Et comme l'oiseau noir dont le cri protégeait son invisible terre dans la victoire nous cacher?
L' Ombre venue des flammes vertes coulée dans l'épaisseur vivante des arbres ruisselait plus noire autrefois et sa noirceur sur le pain du jour posée comme une lame pourquoi était-elle plus lumineuse que cette ronce sur nos âmes ?
Tu dors et le jour se lève tu oeuvres et le jour se lève tu parles et le jour se lève tu vois bien que tu n'es rien!
En mon absence, pour vous accompagner... Canon de Pachelbel dewplayer:http://s3.archive-host.com/membres/playlist/1543578952/01_Canon_in_D_major_for_strings_and_continuo.mp3& A lundi donc!
Si on demandait aux arbres ce qu'ils pensent de la géométrie bien des meubles renonceraient à l'angle droit
Parfois un être qui surgit... Juste très peur de son soudain visage où les oiseaux sans bruit prenaient au froid les branches juste très peur de son malheur son geste en plainte nue son ombre en bois léger dans les feuilles trop blanches
Bonnes fêtes à tous. Que la nouvelle année vous apporte joie, paix, santé Merci à toi, lecteur silencieux ou loquace pour tes encouragements réguliers Ce blog te doit d'exister. Pavane de Gabriel Fauré dewplayer:http://s3.archive-host.com/membres/pla...
La pensée ne vaut que paisible. Soleil pour l'herbe fine et ses piétinements. La réponse ne compte pas.
Un jour nous oserons nos peurs aux fleurs d'hiver Les chemins ne viendront plus nous mordre et nous serons légers touchant l'ancre des pierres Un cri comme une lampe et nous si loin déjà où le froid trouble les silhouettes Plus loin enclose sur nos voix...
A partir d'une photo de Frédéric Clément Au-dessus des fleurs S'ébrouent les verts parapluies Repue est ma terre Dans un monde plat Le dos nu de mon aimée Fleur encore humide Champ. Son dos tonne. Aile soulève air. Part à pluie. Chant. Point sec.
U ne fenêtre s'est ouverte au milieu des branchages blondeur oubliée du vent dernière feuille embarcadère Mais l'alcôve du vert replie sa douce béance Et je comprends soudain mes chaînes lourdes au soleil pétales décousus lents comme la fleur du dése...
Une superbe vidéo et une très belle musique chez Confi dance d'arbres à dire